La mer remplacera t'elle l'eau douce? 

 

Joomla Gallery makes it better. Balbooa.com

 

Cet article de reporterre permet de réaffirmer l’importance d’avoir des rivières en bonne santé, pour avoir accès à de l’eau de qualité. En effet utiliser l’eau de mer pour avoir de l’eau au robinet est une nouvelle source de déchets, de pollutions  et de consommation d’énergie tout ceci assorti d’un coût exorbitant.

« Le dessalement n’a rien de durable" selon le journaliste. L’osmose inversée, technique utilisée en Espagne, consomme énormément d’électricité, dont une partie issue d’énergies fossiles. De plus, pour chaque litre d’eau douce, elle rejette généralement dans la mer plus de 1 litre de saumure, hautement concentrée en sel et mêlée à des produits chimiques polluants. »

L 'Espagne est un pays de transferts et de retenues d'eau,  avec un tourisme développé et une agriculture industrielle gourmande en eau. Malgré - ou à cause- de nombreux aménagements les sécheresses sévissent et s'aggravent. 

La prise en compte des cycles de l'eau et une appréhension des rivières dans leur globalité et non par tronçon et usages sont des priorités . Cela passe par un plan global de renaturation et une évolution du droit afin que les rivières deviennent des entités naturelles juridiques. 

Une organisation plus démocratique, la participation citoyenne basée sur le partage des connaissances et des conséquences des choix concernant l'eau, commun vital,  devraient permettre des évolutions significatives pour freiner son exploitation.

 Sobriété et équité en termes de consommation et d'accès à l'eau, préservation de sa qualité à la source, sont indispensables. 

 Les mers et océans, déjà bien impactés par toutes les activités humaines ne sont pas la solution pour remplacer l'eau douce, rappelons que la 6ème limite planétaire a été atteinte: celle du cycle de l'eau douce (eau bleue-de surface et souterraine-  et eau verte- des sols et zones humides).

Vos commentaires : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Bonjour,
merci pour l'envoi de l'article et de votre analyse.
Au journal de France Culture un reportage relativement long était consacré il y a quelques jours à une entreprise française qui construisait des désalinisateurs.
Il s'agissait de montrer les avancées techniques récentes qui permettaient d'une part de consommer moins d'énergie pour déssaliniser l'eau et de l'autre de pointer la meilleure qualité de la saumure rejetée. Sur ce dernier point il n'a jamais été question des produits chimiques rejetés avec l'eau (du bain); le journaliste se contentait de souligner que la saumure rejetée, étant mélangée à de l'eau de mer (4 fois son volume), était moins concentrée et ne tuait donc plus la vie autour d'elle une fois revenue dans son milieu d'origine.
Tout le monde se félicitait donc de ce progrès made in France qui allait nous permettre d'affronter plus sereinement l'avenir et de péréniser notre agriculture.
Pas une seule fois il n'a été envisagé de prendre le problème dans l'autre sens, pas une fois il n'a été question de s'interroger sur la consommation d'eau en elle-même. Et c'est bien dommage qu'un média comme FC n'ait pas donné la parole, dans le même temps, à des personnes prônant une autre agriculture moins gourmande en eau.
Merci donc d'avoir relayé l'article de Reporterre et de l'avoir analysé pour que toutes les données du problème soit exposées et que chacun puisse réfléchir et agir en connaissance de cause.
Si vous le souhaitez mon commentaire peut apparaître sur votre site avec mon prénom.
Amitiés,
Judith